Tristesse
J’ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Et mes amis et ma gaieté;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j’ai connu la Vérité,
J’ai cru que c’était une amie ;
Quand je l’ai comprise et sentie,
J’en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d’elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu’on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d’avoir quelquefois pleuré.
Alfred de Musset
salut !comment vas tu ?je déménage le 3 décembre, j\’ai trouvé un apartement qui n\’est pas tres loin de mon travail. Je suis content, je vais avoir mon chez moi.C\’est tres joli c que tu as écris !je te laissegros bisouxxxx
Je suis un pseudo-musset.
Pseudo simplement parce que je ne pourrai jamais écrire de poeme aussi beau, aussi universel. Mais Musset en tant que jeune homme s\’interrogeant aussi sur ces choses inutiles, qui s\’use a essayer de résoudre ces problemes éternels et insolubles que sont les questions de l\’existence. Et Musset surtout parce que moi aussi,
J\’ai perdu ma force et ma vie,Et mes amis et ma gaieté;J\’ai perdu jusqu\’à la fiertéQui faisait croire à mon génie.
Je me permet d\’omettre les guillemets, parce que j\’aurais pu dire la meme chose, et pour m\’approprier un peu du génie de Musset. Quoique face a lui ma fierté s\’est évaporé.
Dans la mélancolie, les écrits qui nous touchent sont souvent compatissants. Merci Chaewon, pour ce poeme qui s\’est exprimé pour moi, pour moi.